Jeudi prochain, à compter de 20h, nous vous présenterons gratuitement sur notre page Facebook et chaîne YouTube, Quand on n’a que l’amour : Hommage à Brel. Pour l’occasion, l’Orchestre et le chanteur Pierrot Fournier vous feront revivre les plus grands succès du Grand Jacques. En attendant ce concert, voici dix faits que vous ignoriez probablement sur le « Dormeur des Marquises »!
1. C’était un pilote remarquable
Le ciel revient sans cesse dans les paroles de Brel. Tantôt flamboie, tantôt si bas, l’humeur atmosphérique semble importer beaucoup pour le chanteur. Admirateur de St-Exupéry, il décide de devenir pilote tout comme lui, après avoir quitté la chanson. Un aérodrome porte même son nom à Hiva Oa (dans l’archipel des Marquises), où il a passé les dernières années de sa vie.
https://www.avionslegendaires.net/2016/01/actu/jacques-brel-le-pilote-cheri-des-marquises/
https://www.parismatch.com/Culture/Livres/Quand-Jacques-Brel-s-envolait-1503086
2. Il doit (en partie) sa carrière à Félix Leclerc
Dans les années 1950, Félix et Jacques se côtoient à Paris. En 1958, Brel séjourne quelque temps au Québec, plus particulièrement à Vaudreuil, dans la maison de Leclerc. Ce passage changera radicalement sa manière d’entrevoir la musique. Il dira de Félix qu’il lui a tout appris et révélé le sens de faire parler une chanson. Il enregistrera ensuite son premier long jeu.
3. C’est lui le premier François Pignon
Bien avant la réalisation du Dîner de cons par Francis Veber, Jacques Brel a incarné le célèbre emmerdeur dans un film du même nom réalisé par Édouard Molinaro (sur un scénario de Francis Veber). Il joue un désespéré qui, en tentant de s’enlever la vie, contrevient au plan de son voisin de chambre d’hôtel, un tueur à gages (Lino Ventura).
4. Il adorait l’accent québécois
Dans plusieurs entrevues, Brel parle souvent de l’accent bruxellois et de comment il aime les accents chantants. Le chanteur qui a séjourné quelque temps au Québec dans les années 1950, adorait aussi notre manière de parler, comme en témoigne cette entrevue :
5. Il admirait Don Quichotte
Brel se reconnaissait beaucoup dans le héros de Cervantes, chevalier hors du temps à la défense des idéaux envers et contre tous. Il en a d’ailleurs revêtu l’armure et fait partie de la distribution française de l’Homme de la Mancha (qu’il a lui-même adapté de la comédie musicale américaine Man of La Mancha), à la fin des années 1960. Peu de gens savent que c’est de cette comédie musicale que provient la chanson La Quête.
6. Il a joué au Palais Montcalm en 1967 pour sa tournée d’adieu
En 1967, Jacques Brel fait ses adieux au monde de la chanson. Il donnera trois concerts au Québec : à Montréal, à Québec et à Chicoutimi.
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1162662/chanteur-jacques-brel-tournee-adieu-quebec-archives
7. Sa dernière compagne de vie est la Guadeloupéenne Maddly Bady
Jacques Brel a eu une femme et plusieurs maîtresses au cours de sa vie. Sa dernière compagne, celle qui l’accompagna jusqu’à son repos aux Marquises, était la Guadeloupéenne Maddly Bady.
Maddly est danseuse, comédienne et écrivaine. Peu de gens savent que cette dernière s’est fait connaître tout d’abord comme danseuse auprès de Claude François : elle et ses deux sœurs faisant partie des mythiques « Claudettes ». Dans les vidéoclips de Claude François, elle est celle qui arbore les cheveux les plus courts.
8. Ses chansons ont fait le tour du monde
Plusieurs des chansons du Grand Jacques ont largement dépassé la francophonie et ont été reprises par de grands artistes internationaux. Nina Simone, Frank Sinatra et Sting ont d’ailleurs chanté Ne me quitte pas; Terry Jack, Le Moribond (Season in the Sun); David Bowie, Amsterdam. Le chanteur Yuri Buenaventura a même fait une reprise salsa de Ne me quitte pas :
9. Il a écrit les chansons pour Tintin et le Temple du Soleil (1969)
Nous avons tous un souvenir d’un Ciné–cadeau, où nous nous sommes laissés émouvoir par l’exécution injuste et imminente du petit Zorino. Sans le savoir, nous écoutions une composition de Jacques Brel.
10. Il était aussi réalisateur
Il a entre autres réalisé le film Franz (1971), dans lequel il joue au côté de Barbara. Le film raconte l’histoire d’un vétéran de guerre et ancien mercenaire traumatisé et timide, qui s’éprend d’une femme pendant sa convalescence.
