Dans cette chronique Une journée dans la vie de Kerson Leong, notre soliste invité nous partage sa routine lorsqu’il est à l’étranger et il nous parle de la façon dont chaque ville qu’il visite influence directement son jeu au violon!

Il y a une excitation assez électrisante lorsque je me rends dans une ville pour des concerts, que j’y sois déjà allé ou non. Je trouve que le plaisir de découvrir ou de redécouvrir un lieu, de s’imprégner de sa culture et de son atmosphère quotidienne, et d’apprendre à connaître la population locale est un atout enrichissant dans la vie d’un musicien qui voyage pour son métier et, en fin de compte, le tout se reflète directement dans ce que je fais – en d’autres termes, mes expériences deviennent les couleurs de ma palette musicale et se retrouvent dans ma musique. C’est exactement la première chose que je m’efforce de faire une fois que j’ai posé ma valise dans la chambre d’hôtel : sortir, explorer et vivre des expériences. Pour moi, c’est tout aussi important que de s’exercer sur l’instrument à ce stade-là. Le jour du concert, j’essaie ensuite de consacrer quelques heures à un tête-à-tête en toute tranquillité avec mon instrument, afin d’intégrer dans mon jeu toutes les sensations, pensées et émotions que je peux tirer de ces aventures. Et lorsque je monte enfin sur scène dans l’après-midi ou le soir, c’est comme si quelque chose en moi avait déjà changé.

Retrouvez le violoniste Kerson Leong lors de notre concert L’Oiseau de feu
le 20 novembre à 14 h 30 au Grand Théâtre de Québec!