Isabelle Fortier

Informations générales

Ancienneté : Musicienne à l’OSQ depuis 2004
Section :
Harpe
Poste : Harpe solo

Biographie

Harpiste très active dans le milieu orchestral au Québec, Isabelle Fortier a le bonheur d’être harpiste solo à l’Orchestre Symphonique de Québec depuis l’automne 2004.

Au cours de sa carrière, on a pu l’entendre au sein de diverses formations aux Etats-Unis et en Europe, où elle a participé au Festival dei Due Mondi de Spoleto (Italie).

Au cours des dernières années, elle s’est produite en solo pour l’Orchestre symphonique de Québec, Les Violons du Roy, l’Orchestre symphonique de Longueil, la Sinfonia de Lanaudière, ainsi que sur les ondes de Radio-Canada. Musicienne aux talents éclectiques, on a pu apprécier ses performances musicales tant sur les planches de la Bordée que lors d’improvisations musicales au MNBAQ et à la Maison de la Littérature.

Elle compte de nombreux concerts de musique de chambre à son actif, s’étant plus récemment illustrée au sein du Trio Beau Soir, dont les enregistrements ont été salués par la critique.

Diplômée du Conservatoire de musique de Québec, elle y est aujourd’hui titulaire de la classe de harpe. On a fait appel à ses talents de pédagogue pour la session d’orchestre du Centre d’Arts Orford et à l’été 2022, elle a rejoint le corps professoral de l’Orchestre National des Jeunes du Canada. Elle a été membre de nombreux jurys dont celui du Concours OSM Standard Life.

Faits amusants au sujet d’Isabelle

Ville d’origine : Québec.

Pourquoi avoir choisi la harpe? Vers l’âge de 5 ans, j’étais passionnée du dessin animé Rémi, qui relate les aventures d’un petit orphelin qui mène une vie de saltimbanque en jouant de la harpe. C’est probablement à ce moment que dans mon subconscient l’association entre la liberté, le voyage et la harpe s’est faite. J’aurai attendu jusqu’à l’âge de 10 ans pour manifester mon désir d’en jouer.

Première œuvre musicale avec laquelle vous êtes tombé en amour? L’ouverture de l’opéra Lohengrin de Richard Wagner. Le coup de foudre s’est produit un lundi matin dans un cours de littérature musicale donné par Irène Brisson. Tout en écoutant l’œuvre, elle nous a fait saisir le génie du compositeur qui en fait une arche parfaite. C’est à ce moment que j’ai réalisé que mon côté cartésien pouvait tout à fait se réconcilier avec mon désir d’être musicienne.

Œuvre préférée? Le trio de la suite du Chevalier à la rose de Richard Strauss.

Quelle a été votre influence musicale la plus importante? Nathalie Teevin, ma prédécesseure à l’orchestre qui a été mon professeur pendant plus de 10 ans. Virtuose, d’une grande rigueur et d’une grande douceur, elle est toujours une source d’inspiration à ce jour.

Quand avez-vous su que vous vouliez devenir musicien professionnel? Un lundi matin dans un cours de littérature musicale (voir la question #3)!

Qu’aimez-vous faire en dehors du travail? Passer du temps en forêt.

Y a-t-il d’autres musiciens dans votre famille? Un de mes frères a été DJ dans sa jeunesse, est-ce que ça compte? 😉

Quel genre de musique écoutez-vous au quotidien? J’écoute principalement le silence. Et mis à part la musique symphonique, j’aime bien la musique folk. Ces jours-ci, j’écoute en boucle le nouvel album du duo Pied Léger.

Si vous pouviez jouer d’un autre instrument, quel serait-il? J’aurais aimé avoir une voix qui me permette de chanter.

Quel métier auriez-vous aimé faire si vous n’aviez pas été musicien? Anthropologue.

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