
Clemens Schuldt entre en scène
20 septembre 2023 à 20h00
21 septembre 2023 à 10h30
Grand Théâtre de Québec
À partir de 53 $
Catégorie : Les Mercredis classiques Hydro-Québec, Les Matins en musique CDPQ
Prélude
Dès 19 h, assistez aux préludes en compagnie de Clemens Schuldt, Irène Brisson ou Benjamin René. Ces rencontres vous permettent d’approfondir la démarche de création et de poser un regard éclairé sur le contexte historique dans lequel les œuvres ont été composées.
Les préludes sont suivis de préconcerts où vous pouvez entendre des musiciens de la relève du Conservatoire de musique de Québec ou de la Faculté de musique de l’Université Laval.
Description du concert
« Pour mon premier concert, je voulais célébrer l’amitié entre le Québec et l’Allemagne avec de grandes pièces de différents siècles. Aussi, je souhaitais jouer avec Simon Trpčeski après l’avoir entendu avec l’Orchestre symphonique de Londres. Mon rêve se réalise. » – Clemens Schuldt
Pour son premier concert de la saison à la tête de l’Orchestre, Clemens Schuldt a choisi des œuvres emblématiques du répertoire romantique. Boston, 1875 : Tchaïkovski crée le Concerto n° 1, célèbre par le carillon tonitruant des accords du piano – sous les doigts de l’éblouissant Simon Trpčeski – accompagnant le thème initial, infiniment lyrique, confié à l’orchestre. On est captivé en passant de son romantisme teinté de musique populaire russe à celui de Richard Strauss, tellement ancré dans son imposant héritage allemand. Strauss a 25 ans lorsqu’il compose le poème symphonique Mort et transfiguration, une partition métaphysique décrivant la dernière heure d’un artiste qui voit sa vie entière défiler sous ses yeux. On y perçoit sans surprise l’influence de Wagner. Dans son ouverture de Rienzi, son troisième opéra, celui-ci fait vibrer un extraordinaire thème lent précédant une agitation et une explosion finale qui nous font sourire. Le concert s’ouvrira avec une incursion vers la création contemporaine canadienne : dans À perte de vue, Keiko Devaux cite des fragments de sonates de Beethoven et mêle à son langage personnel des influences de jazz et de la musique pop de son enfance.
Clemens Schuldt, chef
Simon Trpčeski, piano
Devaux : À perte de vue *
Tchaïkovski : Concerto pour piano n° 1
Strauss : Mort et transfiguration
Wagner : Ouverture Rienzi
* Œuvre non jouée lors des Matins en musique CDPQ.